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N E Z I R    K O R K M A Z
 
   Pour mon frère Halis et sa femme, cela était moins tragique parce qu'ils sont venus s'installer chez nous. Mes deux frères avec leurs familles, ma mère, mon père, moi et ma sœur nous étions dix dans deux petites chambres. Il y avait aussi une troisième chambre mais c'était mon atelier. C'est dans cette chambre que j'ai réalisé mes deux tableaux "Nu-11" et "N-12 / Le retour de Jésus". Sur ceux deux tableaux j'ai travailler plus de sept mois,15 heurs par jeurs. Vers la fin j'avais tellement mal au yeux qui je ne pouvais plus continier. Je l'arretait avant meme avoir finis. Sevim dictait mes cahiers un serten temps et c'est elle que a posé comme model pour "Nu-11". Dans cette tableau les aplications des élements technologiques sont visible aussi bien sur le corps de femme qui sur les vegetations. Quand le "N-12" il represante, une evantuelle retour de Jesus sur la Terre et la choque que il auras pu avoir devan les changement apocaliptique de notre epoque. Fort heueusement les anges sont là pour lui venir à l'aide et le remonter de nouveau au ciel...
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Mon atelier à Bagcilar Caldiran sok.
J'ai Pour gagner un peu d'argent je me suis occupé d'une nouvelle affaire de publicité et de décoration. J'ai même créé un bureau à Aksaray mais sans grand succès. Après un deuxième bureau à Laleli, cette fois ci c'était la faillite totale.
   En 1977 pour l'hôtel Olcay à Topkapi j'ai réalisé un panneau décoratif de 16 mètres carré en trois mois de temps. C'est dans cet Hôtel que j'ai fait la connaissance d'un jeune couple italien,
Franco et sa femme Maria Grazia. Nous sommes devenus ensuite très amis. Ils voulaient absolument que j'aille avec eux en Italie. Je ne parlais aucune langue étrangère et je ne suis jamais allé à l'étranger. Ils ont prolongé leur séjour encore une semaine pour que nous allions ensemble à Izmir et à Ephèse. Ce fut une semaine merveilleuse. Mais sans avoir fait mon service militaire je ne pouvais pas aller à l'étranger.
A l'Académie des Beaux-arts j'ai connu un autre professeur qui s'appelait "Prof. Devrim ERBIL ". Il voulait absolument
voir mes deux nouveaux tableaux. Le "Nu-11" et le "N-12".
Je suis allé avec Sevim. Il m'attendait avec ses élevés dans son atelier. J'ai placé mes deux tableaux "Nu-11 " et "N-12 " contre le mur. Il se rapprocha, il s'éloigna mais il ne me posa une seule question pendant tout le temps où il regarda les deux tableaux attentivement. Cela a duré une quinzaine de minutes. Après il a fait un bref discours à ses élèves en disant : " Mes amis je vous présente un peintre de génie. Il s'appelle Nezir KORKMAZ. Il est ni professeur ni élève de notre Académie, il vient de Tatvan et il est "autodidacte" mais ses œuvres sont d'une qualité irréprochable. Regardez bien cela, Nu-11, je n'ai jamais vu dans toute l'histoire de l'art quelque chose de semblable "…

Avec Prof. Devrim ERBIL
   J'étais heureux d'entendre cela, parce que lui-même était un membre de cette institution qui me refusait brutalement le droit d'apprendre. Cette reconnaissance par un membre de l'Académie, pour moi, c'était très significatif.
    Je lui ai signé un de mes livres que je venais de publier.
"GOREN KORLER-1"
"Les aveugles voyants 1 ". Il contenait des poésies et quelques textes choisis dans mes cahiers. (Parmi cinq milles livres édités j'ai pu vendre seulement deux pièces en deux ans).

Mon livre
    Avec le Prof. D. Erbil nous sommes devenus assez intimes. Mes premières épreuves de gravures je les ai appliquées sur sa machine chez lui, et c'est encore lui qui organisa mon exposition à Istanbul en février 1977. Il voulait organiser une exposition en Europe avec trente ou quarante de mes tableaux mais je n'étais pas prés pour cela.
Quand il est devenu le président du "musée National d'arts contemporains " par intérim, il me proposa aussitôt d'acheter mes deux tableaux pour le Musée. Mais la somme que la loi autorisée pour un peintre vivant était une somme modique Je n'ai pas voulu vendre mes deux tableaux pour cette somme.