On
s'est vu le lendemain. Les policiers sont allés la voir juste
après la course poursuite pour l'informer et aussi lui proposer
leur protection. On se retrouva dans un parc près du parlement
de Vienne. Elle me dit : " Tu es fou, comment peux-tu
te promener en voiture dans une ville ou tout le monde te cherche
? Toutes les patrouilles de police à Vienne sont à ta recherche.
Pourquoi mets-tu ta vie en danger ? Jusqu'où comptes-tu aller
? " J'ai répondu : "
Jusqu'au finale de notre engagement ". Elle m'a prit
dans ses bras et me parla avec une voix très sincère : "
Je veux que l'on finisse cette affaire pour enfin avoir la paix.
Je ne peux pas vivre sans toi ". Quelques minutes après,
sans aucune raison valable elle a commencé à faire ses caprices
de jalousie en m'accusant d'avoir une liaison avec la serveuse
du Gasthaus. "Qui est cette jeune fille qui me répond et
qui prends toujours tes messages ? Certainement tu as une combine
avec elle. Dit le, si elle est ta nouvelle copine ? " Elle
a voulu regarder dans mes cahiers, je ne l'ai pas autorisé.
Elle me dit : " Dégage ! Je ne veux plus de toi. Tu
me trahie. Je vais te dénoncer à la police de nouveau, tu vas
voir !" Elle est partie en courant. Cela n'était pas
du tout rigolo !
J'ai
pensé que tout était fini. Mais, elle est revenue deux minutes
après, très triste, en pleurant : " Tu vois, tu n'as même
pas essayé de me retenir, parce que tu voulais que je parte
pour que tu puisses aller voir ta copine. C'est ça non ? Tu
me traites de salope, tu ne m'aime pas." Il y avait des
centaines de personnes autour de nous et on criait comme des
fous. J'ai commencé à marcher, elle m'a suivie tout en continuant
son discours : "Je suis folle amoureuse de toi. Tu ne
vois pas à quel point je suis amoureuse de toi ? Veux-tu que
je meure pour que tu me croies ? Tu es un lâche ! Je ne te le
pardonnerai jamais ! " Elle est repartie à nouveau.
J'ai jeté mes cahiers par terre violemment et je suis assis
par terre, effondré, pendant de longues minutes.
Dans la rue où j'étais assis, il faisait
noir et il n'y avait personne. De longues minutes après j'ai
entendu quelqu'un marcher vers moi. C'était encore elle. Elle
s'assit à coté de moi, caressa mes cheveux et me demanda pardon,
elle me dit des mots d'amours avec une vois très douce. Après
elle a commencé à ramasser mes cahiers qui s'étaient envolés
un peu partout et me les a ramenés. Elle me leva avec un sourire
à la bouche et beaucoup de tendresse, nous sommes allés ensemble
vers l'intérieur du parc et on a fait l'amour sur un banc jusqu'à
tard dans la nuit. |
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